Autres façons d'appliquer le concept de l'arbre des émotions Un arbre a beaucoup de sens en soi puisqu'il nous donne une image de force et de robustesse. C'est aussi un symbole de vie, comme le sapin de Noël. Ainsi, l'arbre des émotions est largement utilisé dans les écoles pour que les enfants accrochent des cartes avec leurs sentiments et leurs pensées à ses branches. C'est une façon de partager leurs émotions avec les autres et de comprendre que tout le monde passe par les mêmes moments d'apprentissage et de croissance. Un autre exemple est l'arbre des émotions de Pip Wilson, un psychologue britannique qui a créé des dessins amusants de personnages ( blobs), situés dans différentes parties d'un arbre. Arbre des émotions. Selon ses études, lorsqu'un enfant choisit un certain blob, il révèle quelles sont ses capacités émotionnelles et comment il se sent par rapport à lui-même et aux autres. Grâce à cet exercice, il est possible de détecter des problèmes émotionnels chez les enfants, comme l'enfant introverti qui ne peut pas exprimer ses émotions face à différentes situations stressantes.
Après la cuisson des plaques, nous nous retrouvons avec les jeunes et nous recomposons le dessin des arbres: nous élevons le panneau et les applaudissements éclatent! Tous reconnaissent la beauté de ce travail collectif qui porte en lui la caractéristique et la diversité de chacun, ce qui le rend encore plus unique.
Joie, tristesse, colère, peur: ce sont les quatre émotions fondamentales pour notre survie, choisies comme thème de base de l'atelier. On commence par une introduction à l'art abstrait, en soulignant son lien étroit avec le monde des émotions. Arbre des emotions. Comment cela se passe-t-il? La coordonnatrice, Tatiana, explique: « Les jeunes sont invités à observer les œuvres d'art en verre de l'artiste Casarin, pour en saisir la signification profonde, à travers les sens de la vue et du toucher. Nous nous approchons de chaque table…une écoute profonde et stupéfiante, après quoi nous invitons les jeunes à écrire sur une feuille, de façon anonyme, les émotions que chacun a éprouvées. Puis on leur propose à nouveau une écoute, intérieure cette fois-ci, de façon à ce que chacun reconnaisse ses propres émotions » C'est alors pour eux le moment d'expérimenter à leur tour le travail du verre dans un atelier de création: ils sont invités à réaliser un panneau pour chaque classe, deux par école, qui doit représenter un arbre dans chacune de ses quatre phases, symbole des quatre émotions.
» Les arbres fascinent, intriguent, rassurent. Et apaisent aussi Sans doute Emanuele Coccia, ancien élève d'un lycée agricole italien, aujourd'hui enseignant à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, apporte-t-il une réponse à notre intérêt actuel pour tout ce qui pousse: « La plante incarne le lien le plus étroit et le plus élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. L'inverse est aussi vrai: elle est l'observatoire le plus pur pour contempler le monde dans sa totalité. » On dit souvent que les livres sur le réchauffement climatique ne se vendent pas parce qu'ils sont trop anxiogènes. On sait que les écologistes ne concrétisent pas en voix la prise de conscience pourtant mondiale. Mais les arbres fascinent, intriguent, rassurent. L'arbre des émotions : ce qu'il faut savoir. Et apaisent aussi. Sylvie a du mal à vivre sans eux. Iconographe, mère de famille, elle partage son temps entre Paris et un hameau de Bourgogne, entouré de forêts où elle marche pendant de longues heures. « Les arbres personnifient pour moi la sérénité et la constance.
« Arrivé à ce point, chacun reçoit une plaque de verre transparente – explique Antonino Casarin – les jeunes doivent en couvrir la surface en y encastrant les divers fragments et en les collant. Après quoi les plaques seront mises à cuire dans un four spécialement conçu pour le verre. Épinglé sur Métier d'élève. Les jeunes sont alors invités à travailler en équipes parce qu'il s'agit d'une œuvre collective, en faisant en sorte que chacun puisse travailler de son mieux, en partageant ses fragments et ses talents » C'est parti: « Quand nous avons commencé à composé les plaques j'avais peur de me tromper ou de ne pas trouver la pièce qui manquait. Mais lorsqu'ils les ont retirées du four j'ai éprouvé une sensation de bonheur », écrit l'un des jeunes. Les jeunes sont enthousiastes, très concentrés. Ils travaillent sans arrêt, même pendant la récréation: leur plaque une fois terminée, ils en demandent aussitôt une autre! Une fois que toutes sont finies, ils ne se font pas prier pour se lever et aller aider leurs camarades qui n'ont pas fini.