"L'ensemble de la filière cherche et trouve d'autres sources d'approvisionnement puisque ça fait deux mois que l'on sait que cela va se passer", souligne-t-il, en allusion aux longues discussions des Européens avant de parvenir à un compromis sur un embargo progressif. L'AIE "dans son rôle" "Aujourd'hui, le pétrole continue d'être importé" de Russie, a aussi rappelé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur France Info. "Nous remplaçons au fil de l'eau, on n'a pas vocation à diminuer brutalement nos importations de pétrole" mais à les "diversifier", a-t-elle souligné. La ministre a aussi rappelé l'existence de stockage stratégiques de brut et de produits finis, qui représentent normalement 29, 5% des volumes consommés en une année, soit plus de trois mois. L'alerte de l'AIE, qui regroupe des pays développés, ne surprend pas pour autant les professionnels. Merci de ne pas stationner film. Elle "est dans son rôle" et "envoie des messages à l'Opep", juge M. Gantois. Elle fait ainsi régulièrement des appels du pied au cartel pour lui demander d'augmenter ses volumes de production.