À NOS SOUVENIRS CHORDS by Trois Cafés Gourmands @
Dimanche 22/05 à 16h: Concert Jazz des élèves et en invité, les élèves de l'atelier jazz de Labège.
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Sur le plan des critères cancérologiques, « il n'existe pas de données sur la survie sans progression. L'hétérogénéité des résultats disponibles ne permet pas de conclure quant à une amélioration ou une diminution des taux de marges chirurgicales positives ou de la récidive biologique avec la prostatectomie robot-assistée comparativement aux autres modalités ». En clair, le robot ne permet pas d'être plus précis et de retirer davantage de cellules cancéreuses. ni mieux ni moins bien Enfin, en termes de sécurité, il n'a été identifié « aucun argument quant à un surrisque d'effets indésirables graves lors d'une prostatectomie totale robot-assistée ». Tout juste l'agence a-t-elle relevé « des pertes sanguines significativement plus faibles lors d'une prostatectomie totale robot-assistée comparativement à celles par chirurgie ouverte », ainsi qu'une durée d'hospitalisation moindre par rapport à cette même modalité opératoire. Avec quinze ans de recul, la HAS conclut qu'il n'y a « pas d'argument en faveur de la supériorité ou de la non-infériorité de la prostatectomie totale robot-assistée par rapport aux techniques chirurgicales existantes, notamment la laparoscopie conventionnelle ».
À savoir! Les nerfs caverneux contrôlent la fonction érectile en régulant le flux sanguin vers le pénis. Forts de ce constat, le Dr Davies et ses collègues de l'Albert Einstein College of Medicine ont souhaité mettre au point un médicament topique capable de régénérer et de restaurer la fonction des nerfs érectiles endommagés par la prostatectomie totale. À savoir! Un médicament topique se présente sous une forme galénique destinée à une application et une action locales, généralement cutanées. Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques se sont appuyés sur les travaux du Dr Sharp, co-responsable de l'étude. Il y a dix ans, ce dernier découvrait en effet les propriétés d'une enzyme appelée FL2 chargée de freiner les cellules de la peau lors de leur migration vers les blessures pour les guérir. Afin d'accélérer la cicatrisation des plaies, le Dr Sharp avait ainsi développé un médicament « anti-FL2 ». Ce médicament se présentait sous la forme de petites molécules d'ARNsi chargées d'inhiber le gène codant pour FL2.
«C'est une chirurgie qui impose de nombreuses contraintes, souligne-t-elle, l'avis énonce des conditions et préconisations pour garantir un bon usage de la technique. » De leur côté, les urologues ont déjà mis en place un registre national pour mieux évaluer la pratique.