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Les Pocettes ont « su être patientes pour scorer » et ont obtenu leur ticket pour la finale. © Crédit photo: J. -C. Sounalet / « SUD OUEST » Par Daniel Mocœur Publié le 22/05/2022 à 13h07 Mis à jour le 22/05/2022 à 18h15 Faute d'avoir tué le match samedi 21 mai, les Pocettes ont remis Perpignan dans la course sur deux énormes boulettes. Puissance 4 basket à Mulhouse en Alsace. Elles se sont néanmoins qualifiées (33-13) pour la finale à Grenoble, où elles retrouveront Caen-Rouen début juin Le Stade Rochelais s'est emmêlé les pinceaux au cours du succès logique mais laborieux contre Perpignan (33-13), en demi-finale d'Élite 2, samedi 21 mai à Deflandre. Surtout en première mi-temps (16-13 à la pause) face à « d'opportunistes visiteuses », selon l'entraîneur... Le Stade Rochelais s'est emmêlé les pinceaux au cours du succès logique mais laborieux contre Perpignan (33-13), en demi-finale d'Élite 2, samedi 21 mai à Deflandre. Surtout en première mi-temps (16-13 à la pause) face à « d'opportunistes visiteuses », selon l'entraîneur stadiste Alexandre Barès.
par tous les états pour y parvenir dans une rencontre âpre et un tantinet musclée. Il n'avait pas fallu longtemps pour s'apercevoir que le danger adverse viendrait essentiellement du N° 8 Corentin D'Ambrosio. Mais comme Plaino se montrait aussi, les choses s'équilibraient donc (12-14, 7e). Puissance 4 basket usa.com. Sauf qu'on sentait déjà la puissance des intérieurs adverses, qui se matérialisa en cette fin de premier quart (12-19) avant que Ben Dupuy n'ait la bonne idée de planter de loin pour ne pas céder trop de terrain à la première sirène (15-19). D'autant que, même si les nôtres restaient un moment au contact (23-25, 15e), les grands Rouergats prenaient insensiblement l'avantage. Et on avait l'impression de vivre le spectre de la seconde mi-temps d'Auch le mois dernier, avec cette difficulté à accéder au cercle des autres. Et comme les trois dernières minutes avant la pause laissaient parler la puissance (et un peu de morgue aussi) adverse, le retour aux vestiaires se faisait avec un débours assez conséquent pour le BCO (27-37).
Loin de se laisser envahir par les émotions d'une ambiance des grands rendez-vous, de l'odeur des merguez, et des fumigènes, le SBR XV attaquait la rencontre de la meilleure des façons (6-6, 17e). Sauf que la troupe de Jean-Baptiste Gavraud n'avait pas le rendement habituel en phase offensive, passant son temps à subir la puissance du pack du RCV. Et comme, les visiteurs perdaient leur buteur Liranzo sur expulsion (32e), le moral était quelque peu en berne. Pas de miracle pour les Hutois - L'Avenir. Un essai et une pénalité plus tard, le matelas d'avance du match aller se réduisait comme peau de chagrin (21-9, 46e). Si Garriguenc punissait l'indiscipline locale, le RC Versailles avait renversé la vapeur du match aller en prenant un bonus offensif provisoire (28-12, 55e). Ber pour un essai décisif Désormais, les Héraultais n'avaient plus le choix que de marquer un essai pour rester dans les clous. Au bout de dix minutes d'une domination sans partage, Ber redonnait de l'allant aux siens (28-19, 66e). Si les Versaillais avaient plusieurs munitions de qualifications (77e, 78e), le SBR XV restait solide et pouvait exulter au coup de sifflet final: "Quelle joie d'obtenir cette montée après un tel match, une telle dépense d'énergie et une telle ambiance.
« On a craqué physiquement », concédait la capitaine usapiste Lauren Cazalot. Tout en puissance, Mia Moussac-Bouttier enterrait définitivement Perpignan (28-13, 66e), le travail de sape maritime trouvant son épilogue sur un score flatteur par l'ailière Sandrine Baccam (33-13, 80e). « Ça a été dur mais on s'était fait une promesse de ne jamais lâcher. On a su être patientes pour scorer » « L'essentiel est là. On manque de propreté en première mi-temps, où on leur donne deux ballons. Ensuite, on a remis de l'énergie, on a repris le jeu à notre compte », appréciait Alexandre Barès. « Ça a été dur, mais on s'était fait une promesse de ne jamais lâcher, assurait avec satisfaction Leslie Delfau. On a su être patientes pour scorer. » Direction la finale à Grenoble, le week-end des 4 et 5 juin, face au leader de la poule, les Valkyries de Caen-Rouen, qui ont facilement battu Limoges (38-0) ce dimanche. Fermes pilotes et parc d'éoliennes flottantes au large de l'Aude : les pêcheurs ne mordent pas tous à l’hameçon - ladepeche.fr. La suite de cet article est réservée aux abonné(e)s. Découvrez l'offre Premium: Le journal + L'accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l'Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné?