On imagine la surprise des deux Parisiens, alors plongés dans l'enregistrement de leur 3e album, de voir cette nouvelle version de leur morceau truster les charts en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, au Luxembourg, au Danemark, en Autriche... - Milky Chance - Stolen Dance Difficile de passer à côté du duo allemand Milky Chance. Le clip du titre Stolen Dance dépasse les 30 millions de vues sur Internet. Et, alors que l'album Sadnecessary est sorti en France le 12 mai 2014, plusieurs concerts ont également eu lieu durant le printemps, entre Paris, Dijon, Reims, Nancy, ou Lyon. - Pharrell Williams - Happy Sorti en novembre 2013, l'euphorisant Happy de Pharrell Williams n'en finit plus de caracoler dans le Top 10 des ventes de singles français. Après avoir traversé le printemps, ce morceau funky qui sert en outre de B. O. au film Moi, moche et méchant 2 s'est imposé comme l'un des tubes incontournables de l'été 2014. Quant à la version courte de son clip, elle approche des 350 millions de vues, sept mois après sa mise en ligne.
- Milky Chance - Stolen Dance Plus de 50 millions de vues pour le clip de ce hit signé du duo allemand Milky Chance. Pas mal pour un coup d'essai! Après les pays germanophones, la France n'a pas tardé à succomber à la musique métissée de Clemens Rehbein et Philipp Dausch, faite de folk, d'électro et de reggae. Pour preuve, leur titre a été la troisième meilleure vente sur le marché hexagonal au premier semestre 2014, avec plus de 94 000 copies écoulées. Il s'est même imposé comme l'un des tubes de l'été, doucement mais sûrement. Au final, c'est la 3ème chanson la plus écoutée en France sur Spotify en 2014, la 3ème la plus vendue sur iTunes France et la 9ème la plus "shazamée" dans le monde. - Taylor Swift - Shake It Off A chaque album, Taylor Swift s'impose un peu plus (enfin! ) en France. Après le très efficace We Are Never Ever Getting Back Together qui avait réussi à se frayer un chemin jusqu'à nos pauvres ondes hexagonales en 2012, c'est Shake It Off qui a assuré la promo de la chanteuse américaine et de son nouvel album 1989.
Culture Musique VIDÉO. Cet été, retrouvez les succès qui ont enflammé les plages ces quarante dernières années. En 1994, les Marseillais de IAM nous apprenaient le mia. Akhenaton dans le clip vintage du "Mia". © Capture d'écran Ne cherchez pas: avant 1994, le mia ne se dansait pas. Puis il devint "le" tube de l'année 1994 (et pas seulement de son été), permettant au rap français d'atteindre les chiffres d'un morceau de variété et de toucher un grand public - avant ça, il y avait bien MC Solaar, mais les puristes joueront les bégueules et diront que ça ne compte pas. Le postulat est simple: sur la ritournelle du sample de la ligne de basse de Give Me the Night (George Benson), Akhenaton raconte les soirées des jeunes Marseillais amateurs de funk dans les années 80. Là-dessus viennent se greffer d'autres samples de basses, des scratchs, des ruptures de rythme, des interpellations... Le succès tient à beaucoup de choses: l'omniprésence de la basse funky, la forme narrative, l'évocation d'une génération et de ses codes (Stan Smith, Ray-Ban, survêtement Tacchini, Renaud 12, Pioneer, Starsky & Hutch... ), l'accumulation des expressions marseillaises (d'emblée: "tu es fada, je crains dégun"... ) et tout un fourmillement de choses qui sous-tendent le morceau, ne s'entendent pas à la première écoute, mais font sa richesse - tendez l'oreille, on trouve même un sample du Marius de Pagnol... Et puis il y a aussi, évidemment, le clip.