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Pour être tout à fait honnête, j'ai longtemps hésité à écrire cette « critique ». Aussi bons soient-ils, les albums de Rival Sons se suivent et se ressemblent copieusement. Depuis 2009, les Californiens jonglent entre revival assumé et volonté d'affranchissement de leurs racines. Passer cet écueil, eh bien… Pas grand chose à se mettre sous la dent. Rival sons 6 février 2018. Et puis je me suis dis, quand même, difficile de faire du classic rock en 2019 sans tomber dans les travers du cover ou du tribute band. Objectivement, Rival Sons a cette capacité à dépoussiérer le rock à papa sans trahir son âme et en infusant un peu de personnalité. Est-ce suffisant pour faire un bon album? Pas sûr. Leur dernier album, Feral Roots, suit la droite lignée du « bluesrockzeppelintropcool ». On retrouve ainsi les influences du Dirigeable et consorts des seventies (Deep Purple, Humble Pie, Leaf Hound, …), agrémentées de touches soul et blues. La voix de Jay Buchanan n'a pas pris une ride, la moustache de Scott Holiday est toujours aussi impeccable.

Rival Sons 6 Février 2018

Et les compositions, très classic rock, qui évoquent tour à tour Lynyrd Skynyrd, les Spin Doctors ou Creedence Clearwater Revival, se révèlent très accrocheuses, surtout quand la formation se lance dans quelques harmonies à la guitare très réminiscentes du Allman Brothers Band (ABB). Que du tout bon donc, et les spectateurs ne s'y trompent pas, applaudissant à des chansons comme «I'm gonna be myself», «Who? » ou «Nobody», qui se termine avec des envolées de guitare à la ABB. Excellent! Jay Buchanan (chant) et Scott Holiday (guitare), les deux têtes pensantes des Rival Sons. /Dom Gilbert Dom Gilbert Le public est donc déjà bien chaud lorsque les Rival Sons débarquent sur scène. L'image d'un squelette d'animal est projetée sur le rideau de scène, avant qu'un backdrop à l'effigie du dernier album, «Feral Roots», ne soit dévoilé. Les Rival Sons jouent les fils prodigues au Bataclan - Le Parisien. Nettement plus classieux pour un groupe toujours aussi élégant, musicalement que vestimentairement: le chanteur Jay Buchanan a pour une fois opté pour une tenue classic rock et pas de vieilles fringues hippies, et porte même des chaussures aux pieds, tandis que le guitariste, Scott Holiday, ne garde que quelques minutes ses lunettes noires.

Rival Sons 6 Février 2

Les Américains viennent de dévoiler les dates de leur tournée européenne 2017. Rappel de Tournée : RIVAL SONS débarque en France pour février ! • Sound Protest webzine. Le groupe passera dans l'Hexagone à quatre reprises: le 18 janvier au Splendide (Lille), le 6 févier à l'Élysée Montmartre (Paris), le 8 février au Rocher de Palmer (Bordeaux) et le 12 février au Transborder (Lyon). La bande défendra sur scène Hollow Bones, son excellent dernier album sorti en juin. Post Views: 181 Partagez cet article sur vos réseaux sociaux: Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser... Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...

C'est sûrement pour mieux voir les spectateurs qui chantent avec le groupe, crient et dansent, de bout en bout du concert. Les Américains, qui vont jouer ce soir tout leur dernier opus à l'exception d'un titre, débutent avec deux extraits, «Back in the woods» et «Sugar on the bone». Buchanan fait preuve d'une puissance vocale assez incroyable, tout en ne se ménageant pas sur la scène, enchaînant les allers-retours d'un côté à l'autre, comme un tigre en cage. Rival sons 6 février 2. A l'applaudimètre, ce sont quand même les vieilleries comme «Pressure and time» ou «Electric man» qui décrochent le pompon. Mais le groupe sait aussi varier les ambiances, comme sur la ballade «Jordan», ou les premières moitiés de «Feral roots» ou «All directions». Le bon vieux «Open my eyes» réalise un vrai carton, tout comme le riff de « Do your worst », délivré par un Scott Holiday en transes. Pour le rappel, Buchanan exprime toute son émotion de se retrouver ce samedi soir à jouer au Bataclan, et il demande aux spectateurs, alors qu'il se présente guitare acoustique en main, d'assurer les chœurs sur le très beau « Shooting stars », morceau plein de soul qui, on l'espère, deviendra un classique (vous l'aurez compris, c'est notre préféré sur le dernier album).