Et pour y rentrer, il y rentre en des attitudes qui pour le coup –croyez-moi sur parole– n'ont vraiment rien de métaphoriques. Peu le savent, mais quand la cérémonie s'achève, une fois les lampions de la fête éteints, le nouvel élu ne rentre pas chez lui dépaqueter les centaines de colis où sommeillent huit paires de jumelles, sept montres, douze réveille-matin, vingt-trois boutons de manchette et quatre-vingt-deux calculatrices –du moins, c'était ainsi à mon époque. Pierre Sodomise Sa Voisine Juive - French Fuck Jewish | xHamster. Non, c'est de force que ses parents, la mère en tête –oui, la mère, en tapant comme une possédée avec sa louche sur son couscoussier millénaire tout en poussant des youyous qui font lever les morts–, emmènent le fruit de leur union dans des lieux de perdition où des nuits durant, il s'en va découvrir les plaisirs de la chair. C'est ce jour-là qu'il épouse sa condition de baiseur intrépide. Qu'il comprend que l'étude de la Torah, de la Kabbale et du Talmud n'étaient que des paravents destinés à mieux lui cacher la déréliction de la fornication, la beauté des étreintes interdites, la volupté des envolées séminales, la splendeur immaculée de la communion des corps.
Moi, j'ai toujours envie de dire à mes lecteurs: "Bon sang, mais lâchez les livres. Reprenez votre souffle, ripostez, réagissez! Un roman est un champ de bataille, un lieu d'affrontement, pas un objet que l'on consomme à toute vitesse. "" On le rassure. Il y a peu de risque que La Question Finkler glisse sur le lecteur sans laisser de trace. Son projet? Montrer ce que peut comprendre de l'identité juive un gentil (dans tous les sens du terme) nommé Julian Treslove, qui gagne sa vie comme sosie de célébrités pour des soirées, conférences ou manifestations d'entreprise. Treslove est "un innocent, un Candide, dit Jacobson. C'est Oui-Oui à la synagogue". Juive Française - Porno @ RueNu.com. Il est entouré de deux amis juifs, Sam Finkler et Libor Sevcik, qui l'intriguent, l'agacent, le fascinent. Par ailleurs, il déteste le mot "juif", qu'il trouve "petit, mat et inquiétant". Il se dit qu'en anglais le "j" de "jew" sonne de façon épouvantable. Alors il a une idée. Une idée qui, pense-t-il, va l'aider à décortiquer les questions qui l'habitent.
A chaque fois que le mot "juif" lui viendra à l'esprit, il le remplacera par le nom de son ami, "Finkler". Il ne sait pas très bien pourquoi, mais il est persuadé qu'il pourra ainsi, sans tabou, s'interroger sur ce qui - en matière de famille, de couple, de sexe, d'estime de soi, de religion, de politique... - différencie fondamentalement un finkler d'un nonfinkler. "Treslove, c'est un peu moi", résume Jacobson. Un peu lui? Ce goy imaginaire? Ne pousse-t-il pas un peu loin le bouchon? Il proteste. Je baise une juives. "Non... J'ai beaucoup plus grandi dans la culture de Shakespeare que dans celle de Moïse. Et au temps du politiquement correct, cet artifice qu'invente Treslove me permet d'aller très loin dans la façon dont on peut aujourd'hui aborder ce qu'il nomme "la question Finkler". " L'écrivain se renverse dans son sofa et marmonne dans sa barbe. On entend: "Risky writing" ("écriture risquée"). "Verboten territories" ("territoires "verboten"")... C'est vrai qu'il est culotté, ce Jacobson. Auteur de nombreuses comédies pour la télévision britannique, il prétend qu'on peut rire de tout et plaide pour un retour en grâce du comique en littérature.