Comment Faire Une Coupe En Sifflet

Pour ceux ou celles qui se posent cette question: "Dois-je quitter l'enseignement? ", voici quelques conseils qui pourront, je l'espère, vous aider. Cela ne vaut peut-être pas grand chose hein, je ne fais que partager ma propre expérience... Et je m'excuse par avance si cet article est brouillon, j'ai tellement de choses à dire que ce n'est pas toujours facile à organiser par écrit. Enseigner ou non? Lorsque l'on ne se sent pas bien dans son travail, on se pose un tas de questions: pourquoi ça ne me plait pas? Qu'est-ce-qui ne me plait pas? Est-ce le travail en lui-même ou simplement un mal-être personnel qui a des répercussions sur mon état d'esprit, donc forcément sur mon ressenti professionnel? Ceci est, je pense, la première réponse à trouver, à chercher au fond de soi! Cela me semble indispensable car il serait vraiment dommage de démissionner, d'entamer une reconversion (qui n'est pas un acte anodin et encore moins évident) si le fond du problème lui-même n'est pas notre travail en particulier.

Quitter L Enseignement De La

Quand je suis partie Comme je le mentionnais en début de texte, j'ai longtemps flirté avec la recherche d'emploi à temps partiel. Je tendais des perches à gauche et à droite. Parfois, mon envoi de curriculum vitae a fonctionné, je suis allée à l'entrevue, fait le processus d'embauche, mais ce nouveau milieu ne me semblait jamais adéquat. Ça ne répondait jamais à ce que je voulais faire. J'avais toujours l'impression de quitter l'enseignement pour pire emploi. C'est alors que j'ai été aspiré par la synergie de l'équipe d'Optania avec laquelle je travaille aujourd'hui, depuis presque deux ans. Maintenant, j'ai l'impression d'avoir un réel impact sur l'éducation en développant des outils qui répondent entièrement aux besoins des enseignants, des élèves et des différents acteurs scolaires. Aujourd'hui, le fait d'être une enseignante « différente » n'est plus un obstacle, mais un moteur qui exacerbe mon côté créatif. Il y a quelques années, j'ai fait un choix, selon moi, le bon. Je suis sortie des écoles, de ma classe, pour me plonger corps et âme dans l'océan de l'éducation.

Quitter L Enseignement A La

Réaliser que ce n'est pas pour moi J'ai toujours aimé travailler en relation d'aide, principalement auprès des enfants. C'est ce qui m'a conduit vers une formation en adaptation scolaire. Soucieuse de toujours en savoir plus pour avoir le meilleur impact auprès de mes élèves, j'ai poursuivi à la maitrise en orthopédagogie. Après plus de 6 ans d'études dans un domaine aussi spécifique, je n'avais jamais envisagé faire autre chose. Par contre, entre la théorie et la pratique, la réalité est toute autre et je ne me sentais jamais à la hauteur pour exercer ce métier. J'avais beau me référer à mes collègues, faire encore plus de lectures et de formations, faire des heures impossibles de planification, je n'étais pas satisfaite de mon rendement. J'étais incapable de diminuer les attentes que j'avais envers moi, j'aurais eu l'impression d'abandonner mes élèves. J'étais prise dans le tourbillon de la performance, au détriment de ma santé mentale. Des options limitées Je ne me cacherai pas que les avantages de la profession sont grands.

Quitter L'enseignement Belgique

Je sentais que mes options étaient vraiment limitées. Pas facile de se réorienter, surtout si on espère avoir des conditions similaires: sécurité d'emploi, salaire, fond de pension, horaires et vacances. Ce ne sont pas des privilèges que l'on retrouve dans d'autres emplois. Je devais donc faire un choix, celui d'accepter de diminuer mes attentes et de perdre certains privilèges, pour me permettre de retrouver un meilleur équilibre. Par contre, pour moi, le bienêtre au travail était plus important que tout le reste. Une décision difficile, mais essentielle Après avoir longuement réfléchi, j'ai finalement décidé de faire le saut. Donner ma démission pour me lancer vers l'inconnu, avec crainte mais beaucoup d'espoir. De toute façon, je n'étais pas heureuse dans ma classe. Je n'avais pas le sentiment d'être suffisamment efficace pour amener mes élèves vers la réussite. J'avais un réel sentiment d'impuissance qui me rendait triste et qui m'amenait à me remettre continuellement en question. Je n'avais pas envie de me retrouver constamment dans cet état d'esprit.

Sortir de sa zone de confort Puis, un jour, j'ai décidé que j'arrêtais de simplement exister pour vivre vraiment. Au plus profond de moi, j'avais un rêve enfoui que je reportais sans cesse, considérant que ce n'était jamais le bon moment: Partir 6 mois en Asie du Sud-Est avec mes 4 enfants. Je ne connaissais pas du tout le continent, mais il me faisait tellement rêver. J'avais envie de me déconnecter de la société de performance et de consommation pour enseigner autre chose à mes enfants, mais aussi pour réapprendre à vivre et à profiter du moment présent. J'ai hésité, j'avais peur et mon entourage ne m'appuyait pas dans ce projet. Pour la première fois, je me suis choisie, je me suis écoutée et j'ai osé. Encore aujourd'hui, je me remercie tous les jours pour ce cadeau que je me suis fait. Définitivement, la plus belle expérience de ma vie! Un nouveau départ À mon retour, je me sentais beaucoup plus confiante et connectée à l'essentiel. J'avais envie d'une vie pleine de liberté et de simplicité.