» « Mais ceux qui ne sont pas hors-sol peuvent y arriver », ajoute Bernadette Teillet. De gauche à droite: Benoit Teillet, Gaëlle Naulin et Bernadette Teillet. Hausse de la demande Ces « freins » ne demandent qu'à être levés aujourd'hui. Car la demande en bio explose chez les consommateurs. L'agroalimentaire s'y intéresse aussi de très près. Par exemple Gaëlle Naulin, du Gaec des Délices, à Église-Neuve-de-Vergt, a été contactée par Andros: « Ils étaient intéressés par 10 tonnes, à un bon prix. » Elle a décliné la proposition qui revenait à y consacrer toute sa production annuelle. Producteur fraise bio dordogne map. La filière est en pleine construction, mais il faut lui laisser le temps de s'organiser Les débouchés sont donc nombreux et en forte hausse. Par exemple, Gaëlle Naulin expédie sa production par différents biais: Rungis, Manger Bio Périgord, paniers pour Amap, cagettes par Internet… De son côté, Benoît Teillet alimente les magasins bios spécialisés, tout en étant présent sur les marchés de Vergt et de vPérigueux.
Benoît Teillet estime cet assolement à « un minimum de cinq ans, voire dix ans pour une bonne terre ». Si bien qu'il produit aussi des céréales ou alors laisse des prairies aux bêtes lors des rotations. Des cirafines, fraises sucrées, douces et remontantes. Grégoire Morizet Des freins à la conversion « Tout cela nécessite de grandes surfaces », convient-il. Remy Lestang, conseiller à la chambre d'agriculture qui pilote un groupe de travail sur la fraise, rebondit: « Historiquement, la fraise était cultivée sur de petits espaces, moins de 10 hectares. Il fallait donc faire des rotations toujours plus courtes. Les Délices de Mady – Producteurs de fraises & petits fruits en Dordogne-Périgord. C'est pour cela que beaucoup sont passés en hors-sol. » Aujourd'hui, le hors-sol représente « 40% à 50% de la production », estime Marine Julien, d'Agrobio. « C'est une grosse difficulté pour le passage en bio, poursuit Christine Lobry, en charge des filières végétales à la chambre d'agriculture. En demandant d'importantes rotations, la surface de production de fraises baisse. » Marie Griffaton, secrétaire adjointe à la chambre d'agriculture, convient que tout cela constitue « de gros freins » à la conversion en bio: « Ce sont des changements structurels et systémiques qui prennent du temps, qui sont compliqués, avec de nouvelles techniques de travail.
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