Comment Faire Une Coupe En Sifflet

Inculture(s) 1 – La culture: « L'éducation populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu » ou « Une autre histoire de la culture ». Conférence gesticulée par Franck Lepage de la Scop « Le Pavé » (Coopérative d'éducation populaire). Petits contes politiques et autres récits non autorisés enregistrés le 21 mai 2007 à l'espace Jemmapes de Paris. « … Avant j'étais prophète… Prophète salarié. Mon travail consistait à dire la vérité (la vérité officielle). Et puis un jour, je me suis mis à mentir, et ils ont adoré. On me faisait venir de plus en plus souvent. On me disait que cela mettait de l'animation et de la démocratie. Quand ils ont trouvé que j'allais trop loin, ils m'ont viré. Depuis je suis clown… Clown-consultant » F. L. Le Pavé est une coopérative d'éducation populaire qui vise à réintroduire du politique dans le débat public. Cela suppose d'avoir du temps, des techniques, des méthodes pour permettre le témoignage, le récit, l'expression « libérée » et authentique.

  1. La scop le pavé coronavirus
  2. La scop le pavé sur
  3. La scop le pavé rose

La Scop Le Pavé Coronavirus

En faisant bien attention de ne pas mettre la charrue avant les bœufs: « Le but est de construire un petit groupe avec qui ça marche et avec qui ça puisse tenir sur la durée, explique Katia, de Toulouse. Ça ne sert à rien de partir bille en tête s'il n'y a pas une vraie dynamique. » Quant à Franck Lepage, il a une jolie idée en forme de rêve: « Imagine, dans dix ans il y aura peut-être des centaines de Scop d'éducation populaire dans tout le pays! En les balançant ensemble dans la gueule des puissants, on pourra peut être vraiment changer les choses. » Comme un beau pavé dans leur mare. Le site de la Scop Le Pavé Extrait du spectacle sur les retraites

Le Pavé nous fait le plaisir de poser ses valises dans le Vaucluse, en ville comme à la campagne, Département qui a bien besoin d'un souffle et d'inspirations nouvelles. La SCOP Le Pavé en 2 mots: Le Pavé vise à réintroduire du politique dans l'espace public. C'est une SCOP de 9 éducatrices et éducateurs populaires. Ils visent la transformation sociale; ce qui veut dire, pour eux, comprendre le système et rechercher ce qui peut aider à le modifier vers plus de justice et d'égalité. Leurs interventions ont l'ambition de libérer l'imaginaire politique et de redonner de l'espoir pour construire ensemble des alternatives. Programme - Jeudi 18 à Carpentras (84): Inculture(s) 2, « Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres? » Une autre histoire de l'école. ) Espace Auzon. Contact: 04 32 81 15 09 ou 06 87 67 94 76. Atelier le samedi de 10h à 13h à La Palud - Vendredi 19 à Carpentras (84): Inculture(s) 8: L'eau, ça chie, une autre histoire de l'écologie / Espace Auzon.

La Scop Le Pavé Sur

Jusque dans la crise, les coopérateurs du Pavé ont utilisé leurs méthodes et réglé les choses par la discussion, comme en témoigne leur « Manifeste d'auto-dissolution et de refondations... ». Après s'être retrouvés pendant une semaine en « socioanalyse », ils déclarent: « Nous mettons fin à un modèle économique où le sur-travail est la règle et à une manière d'exercer le pouvoir mais pas à une ambition; nous mettons fin au mythe mais pas à l'espoir qu'il a soulevé, nous mettons fin à son histoire douloureuse, éreintante mais pas à l'enthousiasme que nous avons partagé ensemble et avec d'autres. » Fini donc pour le Pavé, mais Le Contrepied et La Trouvaille sont déjà là (ils devraient publier un texte de refondation dans les prochains jours). Les cinq scop sont maintenant réunies dans l'association La Grenaille, « un espace pour faire ensemble », comme le dit Émilie. Sans compter les quelques nouvelles en train de voir le jour: L'Ardeur lancée par Franck Lepage, une scop à Bordeaux, une autre à Lille, une encore à Amiens… De quoi continuer à « asseoir sereinement des avenirs toujours porteurs d'utopies émancipatrices » (extrait du manifeste d'auto-dissolution).

Le coup de cœur du moment Fabrice Caro Tu veux pas écrire un roman sérieux? Fabrice Caro qui sort un nouveau roman, c'est toujours une grande joie. Des rires assurés, tout en égratignant notre quotidien, nos habitudes - des sujets un peu sérieux sous couvert d'histoires drôles et décalées. Il s'agira pour Alan d'éviter les potentielles futures petites amies qu'on veut lui présenter, de surveiller la piscine du voisin pendant les vacances, et de trouver LE sujet de ce roman sérieux. Un régal. Yann, libraire Decitre Ecully

La Scop Le Pavé Rose

Quel pourcentage de votre temps de travail est utilisé à rédiger ces projets et leurs bilans? Quel temps de travail est utilisé en réunions partenariales (c'est-à-dire avec les financeurs, donc souvent des pouvoirs publics, prenant ainsi le rôle d'employeurs des associations) pour leur soumettre a priori le travail que l'on souhaite faire? Quelle énergie consacrée pour faire malgré tout ce qui nous semble bon de faire mais qu'il est difficile de défendre auprès de ses financeurs? Quelle part d'auto-censure y-a-t-il dans cette démarche, passant de ce que l'on souhaite faire à ce qu'il est possible d'obtenir de la part des financeurs? Nous pensons que de travailler par projets dénature, dépolitise, ou plus simplement détruit le sens de nombreux métiers, et notamment, ceux qui nous intéressent particulièrement au Pavé et qui servent, ou plutôt devraient servir, à faire vivre les idées et les pratiques de l'éducation populaire. L'idéologie du projet est tellement chargée positivement qu'il est très agressif pour de nombreux professionnels qui y sont soumis, de gré ou de force, de la remettre en cause, et a fortiori de la combattre.

Dans ce contexte, ils constatent qu'ils perdent progressivement le contact avec le terrain, ce qui rend plus difficile la réalisation de leur mission. Au final, nous aimerions voir certains groupes de travail se pérenniser, par exemple sur un mode de recherche-action, pour leur permettre de continuer à interroger leurs pratiques professionnelles, d'installer des démarches de co-décision ou de créer des espaces d'expérimentation, aménageant ainsi des marges de manœuvre pour les techniciens. Quel bilan tirez-vous de cette expérience? Ça n'a pas été facile, bien sûr! L'implication sincère des élus reste insuffisante. Il est temps qu'ils sortent d'une posture qui les oblige à tout savoir ou à le faire croire. Construire collectivement, c'est savoir laisser la place au doute, à l'incertitude, à l'expérimentation. Notre intervention crée des envies parmi les équipes sur le terrain et si elles ne sont pas relayées par la hiérarchie et les élus, alors on produit plus de frustration que d'émancipation.