Les épisodes de sécheresse sont-ils plus fréquents? Bien sûr qu'ils sont plus fréquents. Mais ils sont aussi beaucoup plus précoces. Nous sommes début juin et les seuils d'alerte sont déjà dépassés sur une partie du territoire. Localement, nous observons jusqu'à 50% de déficit en eau. Et l'on peut affirmer, sans prendre trop de risques, que cette évolution est directement liée au réchauffement climatique. La problématique des bâtiments fissurés pourrait donc s'accélérer? Les modélisations vont dans le sens d'une aggravation des sécheresses. D'ici 2050, elles vont devenir plus précoces, plus longues et toucher un territoire plus important. Loto dans le 03 ce week-end. C'est donc une réelle problématique des prochaines années, et les assureurs l'ont bien compris. On sait aujourd'hui que les bâtiments construits depuis les années 1975 sont trop fragiles, surtout s'ils reposent sur des sols argileux soumis au phénomène de gonflement rétractation. Car il faut bien comprendre que c'est l'alternance entre un sol gorgé d'humidité l'hiver, puis asséché sur 3 à 4 m dès le printemps, qui crée les mouvements de terrain.
Le premier conseil à donner aux gens, c'est de se manifester auprès de son assurance dans les dix jours après la publication du classement en état de catastrophe naturelle. Jamais avant! " État de catastrophe naturelle, qui prend la décision? Sans reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, pas d'indemnisation exceptionnelle pour les particuliers. Loto dans le 03 ce week end avec des enfants. Mais comment fonctionne le processus? Dans le cas de la sécheresse, c'est bien souvent les citoyens lésés qui déclenchent le mouvement, en se manifestant auprès de la mairie de leur commune. Cette dernière doit ensuite saisir la préfecture, qui fait à son tour remonter la demande auprès du ministère de l'Intérieur. Une commission interministérielle est alors chargée d'émettre un avis favorable ou défavorable, sur la base d'un rapport de Météo France. Cet avis peut donner lieu, in fine, à la publication au Journal officiel d'un arrêté interministériel. Principale solution pour consolider ces maisons fragilisées, l'insertion de micropieux sous les fondations.