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Mon rouge-gorge règne sur le pommier, De son refrain perçant et joyeux. Il est si appliqué à chanter, Qu'il trouve à peine le temps de manger. Et comme il imbibait son bec de rosée Il vit sa couvée s'envoler, Du gai Printemps jusqu'à l'Été, Il ne cessa jamais de chanter. Mon rouge-gorge perché sur le mur Trille l'Automne avec entrain, Aucune feuille rubis de l'été indien N'était aussi éclatante que son jabot. Il me saluait avec la rosée du matin, Le soir faisait écho à sa joie: Comme il s'approchait au plus près de ma porte Je savais qu'il chantait pour moi. Le Rouge-gorge – Alphonse Daudet | LaPoésie.org. Mon rouge-gorge se tient sur le rebord Et tape aux carreaux de la fenêtre. Hélas! la maison était sombre et silencieuse, Et toute son ardeur fut vaine. Puis, quand la neige fouettait Sous des cieux hostiles et froids Mon petit rouge-gorge cessa de chanter Et ferma les yeux. Cher esprit de joie personnifiée, Tu as rythmé pour nous les saisons, Et maintenant que les dieux ne te laissent plus chanter Je fredonne pour toi une chanson.

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I Un soir que je rêvais dans ma chambre, déserte Depuis sa mort, Un oisillon s'en vint de la fenêtre ouverte Raser le bord. Il s'en vint, secouant du bec sa robe grise; Et sans effroi, Sans façon, je le vis, à ma grande surprise, Entrer chez moi. C'était un rouge-gorge, un charmant rouge-gorge! Comme à foison, Le froid, ce vieux brigand des forêts, en égorge Chaque saison. « Tu viens mal à propos, lui dis-je, mais n'importe, Cher étranger, Je souffre trop pour voir souffrir. Tiens, je t'apporte De quoi manger. Poésie rouge gorge et. « Aimes-tu le maïs? …Non. Préfères-tu l'orge Ou bien le mil? Que peut-on vous servir, monsieur le rouge-gorge, Que vous faut-il? » Mais lui, de tous côtés promenant son bec rose D'un air coquet, Souriait sans répondre et cherchait quelque chose Qui lui manquait: Puis, comme il me trouvait par trop mélancolique, Le polisson Se mit à fredonner un morceau de musique De sa façon. II Je me levais pour mettre un terme à ce scandale En le chassant, Quand le frisson de mort qui régnait dans la salle L'envahissant, L'oiseau tourna vers moi sa mine effarouchée, Et l'animal Me regarda d'un air de tristesse fâchée, Qui me fit mal.

Oui, mon sentiment peut sembler idiot Peut-être saugrenu, Mais s'il n'y a pas de Paradis pour un oiseau Qu'il n'y en ai pas pour moi non plus.

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Dans un joli bois de chez nous, Un bois d'églantiers et de houx, Il y avait encore Un de ces oiseaux merveilleux, Vert, jaune, rouge, orange et bleu, Qu'on nomme lophophore. Tous ses frères, bleus, jaunes, verts, Depuis longtemps s'envolaient vers La lointaine Amérique; Lui restait, montrant, simple et doux. Sans un joli bois de chez nous, Son plumage féerique; Et si, comme un prince enchanté, Ce lophophore était resté Dans la forêt secrète, C'est que, vert, jaune, orange et bleu, Il était tombé amoureux D'une douce fauvette. Poème Le rouge-gorge par Oxalys. La fauvette l'aimait aussi, Du moins l'assure ce récit; Quand venait l'heure brune, Ils se donnaient des rendez-vous, Sous un rayon de lune.

Vos Poèmes Tous les auteurs Alain HANNECART Le rouge-gorge Offrir ce poème C'est bien souvent comme un cœur que l'on brode Une nature morte dont le sujet varie Quelque ton rouge et toujours à la mode Une gorge prise que l 'hiver a surpris.

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Chloe Douglas, Devant la lumière du matin, © 2019 Je suis ton Rouge-gorge Je laboure ton terrain Dévasté Au milieu des couches De mucosités infectées Je picore Entre les veines et les os Diligemment Pour trouver Des vers de terre succulents Sous la chair fanée De ta poitrine fragile. Je sens Le battement martelant Du cœur J'entends Le crépitement faible Des poumons Je guette, Je suis patient, Ma quête est de Faire rechanter ta voix. Secoué soudain, Miraculeusement, Par un séisme microscopique Je jaillis de la gorge Dans de l'air pur Les vers délicatement Retenus dans le bec Je suis de retour Sur terre ferme Chaude et fraiche Du Printemps, Tu n'as plus besoin de moi. Poésie rouge gorge de. Je frémis À entendre les chants aigus De ma famille Bien-aimée Dans le sorbier isolé Du jardin Je danse, Je faufile vers Les branches ondulantes Chez-moi, Je nourrie Ma famille chérie. Chloe Douglas, 2020

« Oh! ne te moque pas de moi! semblaient me dire Ses yeux en pleurs; N'est-ce pas que tu mens, et que tu voulais rire De mes douleurs? « Non elle n'est pas morte! ou, toi, tu n'es qu'un lâche De la savoir Et d'y survivre! Le jardinier & le rouge-gorge – Christian Satgé | Plume de Poète. …Non! elle est là…qui se cache, Je veux la voir. » Et pour mieux s'assurer qu'elle n'était pas morte, Il s'en alla Fouiller sous la toilette et derrière la porte, Deçà, delà, Derrière les rideaux du lit, dans la ruelle, Sous l'édredon… Il criait, il pleurait: « Ah! méchante, ah! cruelle, Réponds-moi donc! … » Il grimpait sur le lit, fripant la couverture Et l'oreiller. Enfin, pris d'un vertige étrange, de nature A m'effrayer, Il se mit à voler les ailes étendues, L'œil effaré, Cognant son front, poussant des plaintes éperdues, Désespéré. III Quand il eut fait deux fois le tour de notre chambre, L'étrange oiseau S'arrêta: je le vis trembler de chaque membre, Comme un roseau, Chercher de tous côtés un lieu de préférence Pour s'y coucher; Se laisser choir, avec un grand air de souffrance, Sur le plancher; Et là, dardant sur moi le feu de ses prunelles D'un jaune d'or, Pousser des petits cris plaintifs, battre des ailes, Et rester mort!