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Comité de Défense de la Gynécologie Médicale Communiqué de presse Après l'appel lancé par le Comité de Défense de la Gynécologie médicale (CDGM), Les ASSISES DE DÉFENSE DE LA GYNÉCOLOGIE MÉDICALE se sont tenues le dimanche 28 mars à Paris, à l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière. Elles ont réuni pour la première fois, pour la défense de la Gynécologie Médicale, aux côtés des nombreux gynécologues médicaux et des femmes de tous âges, des médecins de toutes spécialités, hospitaliers et libéraux: santé publique, gynécologie obstétrique et chirurgicale, cancérologie, rhumatologie, gériatrie, pédiatrie, médecine générale, sage- femme, dont certains représentant leur syndicat, ainsi que le Mouvement du Planning Familial. Des personnalités attachées aux droits des femmes se sont également exprimées: Mme Simone Iff, Mme Geneviève Fraisse; d'autres ont adressé un message de soutien: Mme Elisabeth Badinter, Mme Benoîte Groult, Mme Florence Montreynaud. Tous, en réponse à la gravité de la situation due à la pénurie de gynécologues médicaux, alors que grâce à l'exceptionnelle mobilisation des femmes avec le CDGM, la formation à la spécialité, supprimée durant 17 ans, avait été rétablie en 2003, ont confirmé le bien-fondé des demandes des femmes, encore appuyées par les 3000 réponses déjà recueillies au questionnaire-enquête lancé auprès d'elles.

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Ils ne peuvent plus assurer le suivi de nouvelles patientes (les jeunes femmes), tandis que les délais d'attente pour un rendez-vous se comptent déjà en mois dans certaines villes (parfois 6 à 8 mois! )… Concrètement, " d'ici 2 ans, en 2010, il ne restera que 1. 000 gynécos pour 20 millions de femmes, et si rien n'est fait, 600 gynécos en 2015, 180 en 2020! ". Notre Newsletter Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante. Votre adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus. Source: Conférence de presse du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM), 23 octobre 2008.

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Les gynécologues médicaux divisés Toutefois, les gynécologues médicaux ne voient pas forcément les choses de cette manière. Certains sont contents de pouvoir compter sur les généralistes et les sages-femmes pour faire face à la pénurie actuelle et assurer le suivi des patientes et essaient de favoriser ce tissage entre les différents professionnels de santé. Mais pour d'autres, il n'existe pas d'alternatives: une sage-femme ou un généraliste ne remplaceront jamais un gynécologue. Ils n'ont pas les mêmes compétences, pas la même formation. Pour une coprésidente du Comité de défense de la gynécologie médicale, dire que les sages-femmes ou les généralistes peuvent assurer le suivi gynécologique est une propagande des pouvoirs publics. Il y a donc une défense très ferme de la spécificité de la gynécologie médicale. Vouloir défendre un métier est légitime, mais prétendre être les seuls à avoir telle ou telle compétence n'est pas exact, c'est de la désinformation. Une défiance grandissante envers cette profession Au-delà de la pénurie de gynécologues médicaux, des femmes préfèrent aujourd'hui consulter des sages-femmes.

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Alerte, les femmes n'auront bientôt plus de gynécologues! La perte de cet acquis peut mettre en danger la santé de beaucoup d'entre elles. Outre les baisses d'effectifs, l'accès direct au gynécologue est remis en cause. La fin des gynécos? Tout a commencé en 1986 avec la suppression de la formation en gynécologie médicale à la Faculté (elle avait été créée en 1960). Ce n'est qu'en 2003 qu'un diplôme de gynécologie médicale est à nouveau créé, grâce à l'intervention acharnée des femmes et du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM). Malgré l'absence de formation de gynécologues entre 1987 et 2003, on pouvait espérer un nouvel essor de cette spécialité. Hélas, seuls 20 postes d'internat sont créés chaque année, alors qu'il en faudrait 130 pour un simple renouvellement des gynécologues actuellement en poste. Mort annoncée d'une profession médicale Aujourd'hui, les gynécologues qui partent en retraite ne sont donc plus remplacés. Les cabinets ferment et ceux qui subsistent sont surchargés.

Face à cette pénurie, les conséquences sont désastreuses pour la santé des femmes qui doivent parfois renoncer à se soigner ou se confronter à un parcours du combattant pour obtenir un premier rendez-vous avec des risques de diagnostics tardifs ou de complications. C'est dans ce contexte qu'est né le CDGM en 1997. Au cœur de son combat, la décision des pouvoirs publics en 1987 de ne plus former de spécialistes de la santé des femmes afin de s'aligner sur les formations des autres pays européens. A grand renfort de pétitions et de manifestations dans la rue, il a obtenu en 2003 le rétablissement de cette spécialité mais ces seize années sans formation ont eu de graves répercussions: notamment le vieillissement de la profession dont l'âge moyen est aujourd'hui de 65 ans et des médecins qui ne trouvent pas de successeurs au moment de partir à la retraite. Le Comité continue de tirer la sonnette d'alarme et réclame une augmentation décisive du nombre d'internes en gynécologie médicale. A la rentrée 2021, ce nombre s'est porté à 86 soit 4 de plus qu'en 2020. "