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Grâce à cette défense, il se survalorise au détriment ou par autrui qui devient son faire-valoir. A l'origine de ces défenses par le déni et le clivage, il y a une forte envie destructrice décrite par Mélanie Klein (admirer ce qui fait envie et le posséder en le détruisant). Cette envie lui permet de ne pas sentir le manque et l'attirance. De ce fait, le pervers narcissique n'aime pas sa « proie », mais l' « instrumentalise » pour la détruire et en jouir, pour obtenir plus de pouvoir et de reconnaissance. Psychose blanche — Wikipédia. Ses peurs paranoïaques de la toute-puissance destructrice de l'autre l'amènent à anticiper l'agression en agressant: Il se situe entre perversion et psychose. C'est une « psychose blanche », car le délire est bien caché le plus souvent, ou ne fait qu'effleurer: Peur d'être empoisonné par exemple. Concrètement, on le retrouve parmi les escrocs, les imposteurs, … En effet, c'est un opportuniste, utilisant les gens selon ses intérêts, en les séduisant, les flattant, les intimidant, les éblouissant pour mieux les paralyser et les utiliser … De ce fait, au moindre doute sur le fait qu'il soit démasqué, il s'échappe et laisse la victime exsangue, abandonnée seule avec ses plaies.

  1. La psychose blanche ou le manipulateur-destructeur – Associations Libres
  2. Identifier un pervers narcissique
  3. Psychose blanche — Wikipédia

La Psychose Blanche Ou Le Manipulateur-Destructeur – Associations Libres

A PROPOS DU CONCEPT DE « MANIPULATEURS DESTRUCTEURS », ou « Psychose blanche » Geneviève Reichert-Pagnard, spécialiste de la manipulation, récuse le terme de « pervers narcissique «, bien que dans ses livres, sous le nom de « manipulateurs destructeurs «, elle semble décrire des personnalités perverses narcissiques. Ce positionnement est très intéressant et pousse à un approfondissement de la réflexion à ce sujet. Qu'en-est t-il de la distinction qu'on peut établir entre ces diverses personnes manipulatrices? La psychose blanche ou le manipulateur-destructeur – Associations Libres. Voici comment elle explique dans une interview menée par le Nouvel Observateur en quoi la terminologie du psychanalyste Paul-Claude Racamier, descripteur-pionnier de ce mal, serait inappropriée: – Les manipulateurs destructeurs ont effectivement les traits de personnalité pervers narcissiques: l'existence de l'autre est mise au service de la sienne et il se valorise à ses dépens. Mais cela va plus loin car ils présentent également des traits de personnalité paranoïaques, tels que: la tyrannie, l'absence de doute et d'autocritique, la jalousie maladive.

Identifier Un Pervers Narcissique

Psychopathes et pervers narcissiques (pour ce dernier qualificatif, les Anglo-saxons préfèrent le mot sociopath) sont des termes psychologiques populaires servant à décrire des monstres violents nés de nos pires cauchemars. Pensez à Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux (1991), à Norman Bates dans Psychose (1960) et Annie Wilkes dans Misery (1990). Identifier un pervers narcissique. En rendant célèbres ces personnages, la culture populaire a également gravé dans notre conscience collective les mots utilisés pour les représenter. La plupart d'entre nous, fort heureusement, ne vont jamais rencontrer un Hannibal Lecter, mais les psychopathes et les pervers narcissiques existent réellement. Et ils se cachent parmi nous. Parfois parmi les personnes ayant le mieux réussi dans la société parce qu'ils sont souvent impitoyables, durs et dotés d'un charme superficiel alors qu'ils sont dépourvus de toute considération envers les sentiments ou les besoins des autres. Ils sont connus comme des psychopathes « à succès » à cause de leur tendance à commettre des délits qu'ils ont prémédités en calculant les risques.

Psychose Blanche — Wikipédia

L'alexithymie Il s'agit de la difficulté à exprimer ses émotions par des mots. Leurs manifestations, y compris corporelles s'accompagnent d'une relative incapacité à identifier la ou les émotions concernées qui sont pourtant bien présentes. L'impression de vide ressenti par l'interlocuteur n'est que le résultat de la perplexité de l'alexithymique devant sa « cécité émotionnelle ». Ce trouble ou symptôme peut être rattaché à des connexions déficientes entre le cerveau émotionnel et les régions plus en rapport avec la conscience, un dysfonctionnement qui proviendrait d'un défaut d'apprentissage émotionnel durant l'enfance. Qui dit défaut d'apprentissage dit possibilité de réapprentissage. L'alexithymie n'est donc pas figée, et certainement pas assimilable à une structure, et notamment à la psychose puisqu'il ne s'agit pas de perte de contact avec la réalité. L'impulsivité Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.

Il avance toujours masqué, presqu'invisible pour mieux nuire. Il induit ainsi un état de dépendance, une véritable emprise psychologique qui aveugle la victime et même lorsqu'elle prend conscience du problème, elle doute, elle se remet trop en question, par empathie, par compassion, par refus de voir la réalité, toujours prisonnière de son « rêve » de départ, toujours dans l'espoir que les choses puissent changer et que le pervers narcissique guérisse, entende, prenne conscience … Le pervers narcissique ne peut pas comprendre, car il est dans le déni, le refus de toute remise en question, le refus de penser. Il est tout entier dans l'action prédatrice, dominatrice, maltraitante, sadique, humiliante, … Il est tout entier dans le calcul, la rationalité sans créativité, dans la maîtrise sans état d'âme, car il n'a pas d'âme, mais est dans l'apparence, le faux semblant, l'illusion, l'image, le « m'as-tu vu? », l'absence d'authenticité. Il ne peut penser, car il ne pense qu'à agir pour gagner sans aucun souci de la vérité subjective.

Il s'agit tantôt de « psychose potentielle », de « psychopathologie de l'appareil à penser les pensées », de la fameuse « hallucination négative » ou encore de la « non-solution », le tout décrivant de manière assez systématique une sorte de vide de la pensée. Au final, en pratique, la psychose, qu'elle soit blanche ou froide, est souvent évoquée face à une impression de vacuité ressentie par le clinicien face à son patient. Il est évident qu'avec une si faible spécificité, un tel diagnostic ne peut qu'être porté à l'excès, ce qui, compte tenu de ce qu'il implique, notamment en matière de traitement et de stigmatisation, s'avère volontiers désastreux pour les patients concernés. L'étiquetage psychotique est quasiment indélébile et très rarement remis en cause dans la suite du parcours d'un patient, notamment car l'instauration des neuroleptiques et leurs effets secondaires contribuent à renforcer ce diagnostic de psychose, tout comme les manifestations de sevrage lorsque le traitement est interrompu.