Eric-Emmanuel Schmitt a réussi à écrire un remarquable thriller dont le sujet fait frémir, dégoûte aussi. Qu'importent les haut-le-cœur! Le récit, qui commence par la tentative de suicide du narrateur, ne cesse d'intéresser. (... ) Le style élégant et futé de Schmitt fait passer avec malice la maladie de l'époque: la recherche de la célébrité. Sa leçon de choses, sa philosophie nous laissent à la fois perplexes et satisfaits. Christine Arnothy Le Figaro - « Lorsque j'étais une oeuvre d'art » On peut être sûr qu'avec Eric-Emmanuel Schmitt on sera surpris. Cet homme a une forte imagination, une allégresse délirante dans l'invention. Et l'on voit qu'il se divertit sûrement en écrivant ses romans. ) On n'a plus qu'à se laisser entraîner par les élucubrations ébouriffantes du romancier. Elles méritent le parcours; jusqu'à l'épilogue, on sera gâté par les rebondissements. Il n'y manque que les images du cinématographe, mais chacun les verra grâce à la seule prose. Car notre auteur sait conduire.
« Mon jeune ami, chacun de nous a trois existences. Une existence de chose: nous sommes un corps. Une existence d'esprit: nous sommes une conscience. Et une existence de discours: nous sommes ce dont les autres parlent » Ou tout bêtement, la question de savoir ce qui caractérise l'Homme (physique, âme... ). Toutes ces questions trouvent une réponse à la fin. « Rien n'est plus difficile à prouver que l'existence de l'âme. C'est invisible. » Le mythe de Faust [ modifier | modifier le code] Lorsque j'étais une œuvre d'art est une sorte d'hypertexte (réécriture) du mythe de Faust, un conte populaire allemand écrit en 1587. Le docteur du même nom éprouve des difficultés à avoir de la renommée. Il va donc faire un pacte avec le Diable (ici Méphistophélès) qui consiste à lui faire changer de vie, en échange de son âme. Éditions [ modifier | modifier le code] Édition imprimée originale Éric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j'étais une œuvre d'art, Paris, éd. Albin Michel, 21 août 2002, 294 p., 145mm x 225mm ( ISBN 978-2-226-10955-2) Édition imprimée au format de poche Éric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j'étais une œuvre d'art, Paris, Librairie générale française, coll.
⭐️Comment ⭐️demander l'accès ⭐️ aux documents Harper lit? Comment demander l'accès à mes documents? NOUVEAUTÉ! Pour faire de la place sur ce blog pédagogique gratuit, il m'a fallu mettre mes documents sur un drive, il vous faudra donc désormais demander l'accès aux documents. Comment? Harper lit vous explique tout … Mais … un petit rappel avant cela, ce travail est le mien et je le mets à votre disposition dans un esprit de partage et d'aide aux élèves et aux nouveaux enseignants notamment. Je compte sur vous pour citer votre source quand vous utilisez mes documents 😉 1/ Faire une demande pour obtenir un document via Google drive ou en passant par les commentaires du blog (votre mail n'apparaîtra pas sur le blog). 2/ Formuler votre demande AVEC un petit message sympathique! Je partagerai avec plaisir mon travail, mais je ne suis pas un robot, juste une philanthrope 😉
[... ] [... ] - Chapitre 15: salle des ventes puis le musée national et la maison d'Hannibal. - Chapitre 16: Bureau de Durand-Durand. - Chapitre 17: musée national - Chapitre 18: Le tribunal - Chapitre 19: Vingt ans plus tard dans la maison d'Hannibal devenu celle d'Adam Bis. Les personnages: - Le jeune homme: personnage principal qi ne trouve aucun sens à la vie (Tazio Firelli) qui se transforme en Adam Bis. - Zeus Peter Lama: artiste contemporain de renommé mondiale, marginal, autoritaire et fin manipulateur. ] - Fiona Hannibal: Fille du peintre Carlos Hannibal, amoureuse d'Adam. - Enzo et Rienzi Firelli: frère de Tazio, considérés comme les plus beaux hommes du monde et comptent un salaire de euros par an. - Me Calvino: avocat. - Mr Durand-Durand: le nouveau conservateur, qui n'a aucune culture artistique mais des compétences en matière de sécurité et d'observance du règlement. - Jeune vieux garçon: conservateur du musée, spécialiste de la peinture italienne du XVe siècle, propriétaire de Mademoiselle Sarah. ]
En parallèle, Adam Bis fait la rencontre sur une plage d'un autre artiste et de sa fille, Fiona, avec laquelle un amour va se créer au travers d'un regard. Adam va ainsi se battre pour parvenir à retrouver son humanité, la liberté et célébrer cet amour aux côtés de Fiona. Ce que j'en ai pensé A travers ce livre, on se pose ainsi des questions sur les bases de l'humanité: est-ce qu'un homme est un homme parce que son corps fait qu'il est un être humain? Est-ce qu'il n'est plus un homme quand il choisit de renoncer à son humanité? Est-ce que l'amour fait l'humanité? On se retrouve ainsi avec une forme d'art en devenir dans notre société actuelle, avec des personnes modifiant leur propre corps pour devenir en partie une œuvre d'art, tout en préservant leur humanité. « Chacun de nous a trois existences. Une existence de chose: nous sommes un corps. Une existence d'esprit: nous sommes une conscience. Une existence de discours: nous sommes ce dont les autres parlent » Zeus-Peter Lama Avec des prestations artistiques plus folles les unes que les autres, cela apporte une vision de l'art différente que simplement une oeuvre inerte et statique, tout en faisant apprécier les oeuvres existantes.