Les pistes d'amélioration: Se concentrer sur des idées reçues non-sexistes. Utiliser par exemple des jeux de mots sur le papier, le tri… (ce qui est le cas pour les autres publicités du plan de communication). Interpeler les lecteurs et lectrices autrement que par des leviers humoristiques faciles femmes-hommes, qui comportent bien souvent des stéréotypes sexistes Est-ce si compliqué à mettre en œuvre? Affichage proposé à par Marie, et vue dans le magazine Voici du 4 janvier 2016.
On assiste à une tension entre la prise de conscience de la limite du genre et la volonté d'être efficace. Un risque de réputation à terme Si le buzz fait parler sur le moment, le bénéfice en termes de réputation à long terme n'est pas évident. Une étude du Laboratoire de l'Égalité et Mediaprism pointe toutefois l'ambiguïté du rapport au stéréotype. Elle montre que 2 Français sur 3 n'ont pas conscience d'être soumis à des visuels véhiculant des stéréotypes sexistes, tant ces derniers sont intériorisés. En revanche, auprès de celles et ceux qui en ont conscience, une campagne véhiculant un stéréotype est contre-productive: cela ne les incite pas à acheter le produit et leur donne une mauvaise image de la marque. Le cabinet de communication responsable Utopies classe d'ailleurs l'image de la femme et les stéréotypes comme l'un des enjeux RSE prioritaires pour le secteur de la communication. Et fait remarquer que "les publicités représentant les femmes de façon dégradante ou stéréotypée constituent ces dernières années le premier type de plaintes adressées aux organismes d'auto-régulation en Europe et l'un des premiers facteurs de retrait anticipé d'une publicité".
Le sexisme dans les publicités est dénoncé dans une vidéo au coeur de la campagne #WomenNotObjects, qui rappelle la base: les femmes ne sont pas des objets. Mise à jour, un peu plus tard le 28 janvier 2016 – La vidéo de #WomenNotObjects a été vu par le site Mr Mondialisation, qui a publié un article pour en parler intitulé Femme ≠ Objet: la vidéo choc qui expose le sexisme dans la publicité. Un article qui s'insurge contre l'hypersexualisation et l'objectification des corps, notamment les corps des femmes, dans le domaine de la publicité. Un article clair, au ton pédagogique et engagé, qu'on te conseille d'aller lire sans plus attendre. Cet article clair et pédagogique, donc, n'a pas plu à tout le monde. Sur la page Facebook de Mr Mondialisation, on apprend effectivement qu'après la publication de cet article, la rédaction a reçu une flopée de messages insultants, et que plusieurs personnes (uniquement des hommes) sont allées jusqu'à annuler leur donation au site indépendan t, dont le travail est gratuit et non-subventionné: [fb_embed_post href= »» width= »550″/] La preuve s'il en fallait encore une nouvelle pour constater à quel point il reste encore beaucoup, beaucoup de travail pour lutter contre le patriarcat de la société.
On amène la femme « Babette » à un niveau plus bas que les autres - « je la lie, je la fouette »: ces mots font partis d'un lexique violent et de soumission face à celui ou celle qui performe ces actions, donc encore, « Babette » est dans une position de servilité - « parfois, elle passe à la casserole »: ici, on évoque encore la servilité; le travail de Babette est dans la cuisine, mais le parfois est intéressant. Il semble dire que malgré la punition, Babette ne vais pas toujours à la casserole, donc elle n'est pas complètement « domptée », elle est « sauvage » - L'association de la femme au sauvage date de très longtemps; son lien à la nature et au cycle de la vie peut être beau, mais est malheureusement souvent utilisé dans un contexte négatif, comme si la femme est « sans raison », comparé à l'homme. (ex. pas le droit de vote car elle ne peut pas avoir la logique de faire une décision informée, La publicité sexiste 2773 mots | 12 pages la publicite sexiste 1-sexisme a* Definition Etymologie: du latin sexus, sexe.
D'ailleurs, tout le monde n'a pas trouvé cela drôle. Sur la toile, on pouvait lire: « Ce n'est plus le sens de l'humour qu'il faut avoir à ce niveau-là, c'est celui de la connerie! » ou encore « Visiblement, chez Vita Liberté, la com' aussi est low cost. » 3 Réfléchie avec Bic (2015) À l'occasion de la journée des femmes en Afrique du Sud, Bic a publié une photo sur les réseaux sociaux qui lui a valu de nombreuses critiques. Sur le visuel figurait ce texte: « Ressemblez à une fille, agissez comme une dame, pensez comme un homme, travaillez comme un patron ». Autant dire que le « penser comme un homme », n'a pas été chaleureusement accueilli par les internautes. La célèbre marque de stylos a tenté de se défendre maladroitement prétextant que l'idée lui était venue d'un blog consacré à des femmes chefs d'entreprises avant de présenter des excuses publiques. On note. 4 Respectueuse avec Tefal (2015) Le visuel au slogan « respecte tes vêtements » présente une femme, allongée par terre, attaquée par une chemise d'homme brandissant un fer à repasser.